Toujours fortement dépendant du pétrole, le Congo bénéficie encore de son prix élevé. Avec 250.000 barils par jour, le pays est le 5è producteur d'or noir d'Afrique subsarienne. La manne provenant des hydrocarbures a ainsi permis au produit intérieur brut de progresser de 7,9% en 2005. Une conjoncture à priori positive, si le pays n'était pas écrasé par le poids d'une dette extérieure s'élévant à 9,5 milliards de dollars. Le pays rembourse ses arriérés et, en respect des préconisations du FMI, place l'excédent pétrolier sur un compte bloqué. Il existe donc un décalage entre les recettes de l'Etat, en progression, et des dépenses publiques destinées aux infrastructures, à l'éducation ou à la santé, encore balbutiantes. Brazzaville vit toujours au rythme des délestages d'électricité, des coupures d'eau et autres pénuries de carburant. Cinquante ans après l'indépendance du pays, aucune route bitume ne relie la capitale politique à la capitale économique, Pointe-Noire. La bonne nouvelle est venue de la communauté internationale. En mars 2006, le Congo a accédé au point de décision" fixé par les institutions de bretton Woods. Le pays devrait ainsi voir son ardoise éffacée dans le cadre de l'initiative des pays pauvres et très endettés (PPTE). D'ici 2009, la dette congolaise pourrait être annulée - le temps de former une main d'oeuvre qualifiée.
L'industrie forestière doit être développée. La forêt couvre 60% de la superficie du pays, mais son exploitation ne représente que 5% du PIB. Les industries ne transforment que 50% de la production sur le territoire.
Le secteur sucrier est aussi une source d'espoir. Il vise le marché d'Afrique Centrale. mais il faudrait raffiner le sucre comme le demande la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale et acheminer les exportations par voies ferrées...